“He who controls the past controls the future.
He who controls the present controls the past.”
George Orwell, 1984
SOCIETA’ SEGRETE
“In politics, nothing happens by
accident. If it happens, you can bet it was planned that way.”
Franklin D. Roosevelt
de la part d’un pauvre
ronin, moi
“[…]
Vous avez vécu des
moments très difficiles, commandant et je comprends que votre état d’esprit est
changé. N’oubliez jamais qu’à la MOC, nous sommes tous solidaires. C’est pour
cette raison que je suis ici avec vous, au risque de passer à la trappe. C’est
pour cette même raison que vous avez déserté. Vous voulez retrouver votre chef
au péril de votre vie et de votre carrière. J’ai décidé de vous aider au mieux
de mes possibilités. Si on découvre jamais que nous avons allègrement transgressé
les règlements – et on le saura certainement – ça sentira mauvais pour nous
deux! Je ne sais plus qui a dit que la vie est une marmite de merde de laquelle
chaque jour, il nous faut ingurgiter une cuillerée. Je pense que sur ce
coup-ci, on aura droit à une pleine louche. Vous êtes un vrai samouraï,
commandant. Je ne suis qu’un pauvre ronin, mais nous sommes faits du même bois.
Vive la MOC. Vive Sa Majesté l’Empereur!”
[…]
Max-Maxence
OPERATION
BERBERA
Une
aventure des officiers de la Michiko Ogura Corporation
A moi
Daniela Zini
A moi, qui vis loin de chez moi,
Quelle que soit la raison,
Quelle que soit la saison,
Qui aimerais rentrer à la maison.
Je parle d’une enfance.
Je parle d’une chance.
Fugue sur fugue,
Coups sur coups,
Voilà mon parcours!
“Une carte du monde qui n’inclurait pas
l’Utopie
n’est pas digne d’un regard.”
Oscar Wilde
Les utopies apparaissent comme bien plus
réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement
devant une question bien autrement angoissante: comment éviter leur réalisation
définitive?
L’homme n’est homme que dans le mouvement
qui le porte vers lui-même. “Utopie” rappelle aux
hommes que le lieu parfait n’existe pas dans l’histoire, qu’il est ailleurs,
irréductible à toutes les cités humaines, mais inconcevable en dehors d’elles,
comme irréductible à tout autre est le lieu d’intériorité où les hommes s’affranchissent
de leurs certitudes, s’indignent de leurs défaillances, renoncent au mirage du meilleur des mondes pour concevoir le projet d’un monde
meilleur.
La tête et le genou ne me font mal que
lorsque j’essaie de marcher.
Allongée, je n’éprouve aucune douleur.
Je reste donc au lit et je rêve les yeux
ouverts.
Mon enfance se détache de plus en plus
clairement dans ma mémoire, comme si les années s’accumulaient sur toutes les
autres époques de ma vie, en n’épargnant que le commencement.
Tout est net au lointain.
J’avais l’initiative des évasions, les
après-midi d’été quand tout le monde reposait dans la maison, les volets clos,
enfouis dans la profonde fraîcheur des chambres. On m’obligeait à me coucher
ou, au moins, à passer deux heures allongée, les jours de canicule. Moi, je
faisais semblant de dormir et quand tout bruit avait cessé, je sortais par la
fenêtre, en invitant Adèle à me suivre. Pieds nus, pour ne pas nous faire
entendre, nous traversions en grimaçant de douleur la cour pavée dont les
pierres chauffaient à blanc sous le soleil. Nous entrions dans le verger, par
une porte en bois, qu’on ouvrait avec mille précautions car elle grinçait à
vous casser les oreilles et pénétrions dans le royaume interdit. Le verger bruissait
d’insectes et d’effluves, on le voyait mûrir presque et s’épandre au soleil
comme un pain à la chaleur du four.
La première tentation était le figuier, tout
au fond du verger où en grimpant sur les branches lisses nous faisions fuir les
lézards. Nous choisissions toujours les figues larmoyantes, déjà piquées par la
langue des lézards, et dont le jus formait en coulant une larme claire au bout
inférieur du fruit. La douceur chaude me remplissait la bouche et toute ma vie
se concentrait dans cette sensation de bonheur, de paix, de satisfaction
suprême que j’allais retrouver plus tard dans l’Amour.
Nous abandonnions vite le figuier, car ses
feuilles rares laissaient passer le soleil qui nous mordait la nuque. Nous
passions donc, les paumes chargées de figues, sous les voûtes fraîches de la
vigne, nous prenions les grappes mûres en les détachant d’un coup sec et
précis, là où la tige formait une enflure, comme un nœud fragile, nous nous
asseyions dans l’herbe pour croquer à l’aise, entre les dents, les grains
savoureux.
Deux grains de raisins et une figue.
C’était la règle.
Puis deux figues et quatre grains, et ainsi
de suite.
C’était un festin en proportion géométrique.
Nous n’en pouvions plus.
Le ventre pesait sur mon corps comme un
poids qui ne m’appartenait pas.
Les cigales, ivres de chaleur, faisaient
vibrer l’air élastique.
Nous parlions garçons, poésie, j’éblouissais
mon Amie de mes connaissances.
Je trouvais des rimes à tout et j’inventais
des histoires.
Elle admirait mes poésies et savait que j’aurais
été l’une de celles qui, tôt ou tard, auraient choisi le chemin de la liberté.
Elle ne me l’a jamais dit, mais je n’avais pas de peine à le lire dans son
cœur.
Elle n’a pas changé.
La vie éternelle ne laisse pas de traces sur
les visages!
Ces deux heures paraissaient sans fin, tant
elles coulaient lentement, sous le temps de l’enfance.
Nous sautions la palissade, au fond du
verger et nous nous trouvions sur une place, peu fréquentée, déserte à cette
heure, où poussait l’herbe parmi les pierres du pavé.
C. dormait dans le grande silence, bercée
par le chant des cigales.
Nous étions les seuls êtres vivants au
milieu d’un village qui nous appartenait.
L’enfance nous pesait comme une honte. Le
temps qui nous séparait encore de l’âge des adultes nous semblait immense et
insupportable.
J’avais envie de pleurer, de rage et de
désir.
Pythagore disait que la vie est divisée en
quatre périodes:
“L’enfance, jusqu’à vingt ans; l’adolescence,
de vingt à quarante ans; la jeunesse, de quarante à soixante; et la vieillesse,
de soixante à quatre-vingts.”
J’ai perdu ma jeunesse à vingt ans, au
moment où, selon lui, elle ne fait que commencer.
Le soleil est encore haut dans le ciel.
Et moi, je sens la même ferveur, la même
audace qu’un jeune général avant sa première bataille.
D
Crediamo,
veramente, di conoscere tutto ciò che accade sul nostro pianeta?
Gli
uomini che occupano uno spazio di primo piano sulla scena politica dispongono di un
potere reale?
Il mondo degli affari è viziato
da società segrete?
Molti
sostengono che potenti personaggi esercitino un controllo assoluto su tutti gli
eventi mondiali.
È il
problema essenziale che tratteremo in questa inchiesta, dove si dimostra,
attraverso una serie di esempi stupefacenti, che la sorte delle Nazioni
dipende, sovente, dalla volontà di gruppi di uomini che non hanno alcuna
funzione ufficiale. Si tratta di società segrete, veri cripto-governi, che
reggono la nostra sorte a insaputa di tutti. La loro esistenza non può essere
avvertita che quando un fatto imprevisto li obbliga ad agire alla luce del
sole.
Circa due anni e mezzo prima del suo assassinio, il
27 aprile 1961, John Fitzgerald Kennedy tenne ai rappresentanti della stampa,
riuniti presso l’Hotel Waldorf-Astoria di New York, un discorso incentrato
sulla analisi e sul pericolo della Guerra Fredda [http://www.youtube.com/watch?v=PFMbYifiXI4], tuttavia, alcuni suoi passaggi, sembrano alludere,
non alla sfida acerrima contro l’Unione Sovietica, ma a qualcosa di altro di
più oscuro e di più pericoloso.
“[…] La stessa parola “segretezza” è
ripugnante in una società libera e aperta; e noi,
come popolo, siamo intimamente
e storicamente contrari
alle società
segrete, ai giuramenti
segreti e alle
procedure segrete. Abbiamo
deciso, molto
tempo fa, che i
pericoli di un
eccessivo e
ingiustificato occultamento di fatti
pertinenti superino,
di gran lunga, i pericoli che
vengono invocati a giustificazione. […]”
La
storia è costellata di enigmi intorno alle società segrete, che si tratti di
potenti organizzazioni economiche, sociali, politiche o di clubs privati riservati a una élite.
Pressoché
tutte le civiltà sono state, in un’epoca o in un’altra, il rifugio di queste
società dell’ombra: riunioni dietro porte chiuse, divieto di rivelare ciò che
si dice all’esterno, sospetto a ogni gesto o parola di uno dei membri...
Il
mistero di cui le società segrete si ammantano non è avulso dall’interesse che
suscitano appena se ne parli.
E se si
cercasse di squarciare questo mistero?
Che ne
è della sedicente influenza delle società segrete attraverso la storia?
Sono
state, sono così potenti come si pretende?
Vi è
motivo di temerle?
Tante
domande alla partenza di una appassionante incursione nel cuore delle società
segrete più celebri della storia.
In
questo reportage, solidamente
documentato, penetreremo all’interno delle società segrete più conosciute,
riassumendone la storia, descrivendone i riti di iniziazione, i segni e il
linguaggio, che sono loro propri.
Se le
voci che circondano le società segrete, rispondono, in parte, alla sete di
meraviglioso, che ci viene dalla nostra infanzia, contribuiscono, troppo
sovente, ad assumere un pensiero non critico, che degenera, facilmente, in
paranoia.
Dedicare
una inchiesta alle società segrete in un mondo, in cui la cultura del segreto
[di Stato, scientifico, nucleare, ecc.] viene, incessantemente, a ricordarci
che, in quanto semplici cittadini, noi restiamo fuori degli arcani di una
conoscenza superiore, cui solo gli “eletti” [capi di Stato, militari,
diplomatici, spie, ecc.] possono accedere, mi è sembrata una idea luminosa e
illuminante.
Non sono,
certo, la prima, tuttavia, i miei predecessori sono stati, sovente, credibili,
ma discutibili, perché, occorrendo un inizio di cui non si aveva prova, questo
è stato, sovente, su un continente scomparso o su un disco volante.
Una
delle numerose tesi ricorrenti sulle società segrete è che le suddette
società segrete funzionino come le nostre società “reali”, di cui rappresentano
dei doppi sovversivi, critici, inaccessibili, ma anche necessari per
controbilanciare l’ordine mondiale, governato dai poteri temporali,
sensatamente trasparenti, perché eletti secondo principi democratici.
Scrive
Georg Simmel:
“Le società segrete sono, per così dire,
delle repliche in miniatura del “mondo ufficiale”, al quale resistono e si
oppongono.”
L’inizio
delle società segrete si perde, necessariamente, nella rarefazione delle tracce
di un passato sempre più lontano: Grecia, Egitto dei faraoni neri, Sumer e,
forse, oltre…
“In principio era il buio.”
Sarebbe
stato più comodo iniziare dalla fine, giacché le società stesse sono alla
ricerca delle loro origini.
“Poi fu la luce.”
Allorché
si ergeva nella direzione da cui veniva la luce, l’uomo era in contatto con il
divino e le difficoltà materiali della vita, che, forse, formavano, allora, una
unica cosa, ma che sarebbero divenute, con la nascita del verbo e il risveglio
dell’uomo alla parola, i due poli della
sua esistenza.
Nessuno
sa quanto tempo l’uomo sia vissuto al riparo del dubbio neppure se ne sia
stato, mai, abitato.
Ma che
la sua prima parola sia stata un inno alla natura o una espressione del suo
bisogno alimentare… ben presto, l’uomo iniziò a tentare di condividere le
proprie idee con i suoi fratelli e, ben presto, i più sottili di questi
concetti richiesero più che parole: la trasmissione dell’esperienza e, dunque,
l’iniziazione.
È
possibile che le prime iniziazioni abbiano riguardato il modo di sopravvivere
nella divina natura circostante. O che abbiano trasmesso la certezza di un
mondo spirituale nascosto dietro la materia.
Nell’Antichità,
i culti misterici si svilupparono e conobbero un grande favore nel mondo
greco-romano.
In
seguito, il Medioevo, teatro di guerre di religione, dette vita ai misteriosi
Templari.
Nel
Rinascimento, le società segrete assunsero tutta un’altra dimensione con il
leggendario ordine dei Rosa-Croce e, soprattutto, con la nascita della
Massoneria.
Il XIX
secolo segna, ancora, un’altra svolta: la proliferazione delle società segrete,
che hanno, come corollario, legittimazioni, prestiti sempre più diversificati e
una attrattiva per la razionalità scientifica.
Il
periodo contemporaneo è segnato da una moltiplicazione di società segrete, in
particolare nell’era di Internet, con possibili derive settarie a
apocalittiche.
La
storia delle società segrete ha una importante influenza sulla storia. Esiste
una versione ufficiale della storia, versione detta esoterica, che tiene conto
delle società segrete, perché sono, sovente, uscite dall’ombra.
Ma ciò
che questa storia non dice sono le ragioni segrete dei loro interventi.
E, per
comprenderle, è alla storia esoterica che bisognerà interessarsi.
Queste
società segrete sono, profondamente, legate alla magia, a partire dai documenti
più antichi in nostro possesso.
Vi farò
la grazia, tuttavia, di farne ricadere la colpa, come è, sovente, il caso, sui
massoni, sui sionisti o su Satana.
Andrò,
subito, al cuore del problema, esprimendomi senza ambage, senza temere di
affrontare i sistemi criminali, basati sul controllo, il potere e la
manipolazione.
Un
nuovo modo di considerare il mondo in cui viviamo!
SOCIETA’
SEGRETE
I.
LA CAMORRA
1.
LA CAMORRA
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE
I.
LA CAMORRA
2. L’ANNORATA
SOCIETA’
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE
II.
LA MAFIA
1.
LA MAFIA AL CUORE DELLO STATO
di
Daniela Zini
SOCIETA’
SEGRETE
II.
LA MAFIA
2.
LA ONORATA SOCIETA’
di
Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
II. LA MAFIA
3. LA QUADRUPLICE INTESA
Stato-Mafia-Vaticano Massoneria - Parte Prima -
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
II. LA MAFIA
3. LA QUADRUPLICE INTESA
Stato-Mafia-Vaticano Massoneria - Parte Seconda -
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
II. LA MAFIA
4. MAMMA COMANDA PICCIOTTO VA E FA’
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
III. I SAMURAI
1. LA SPADA E IL CILIEGIO
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
III. I SAMURAI
2. IL LEGGENDARIO SACRIFICIO
DEI 47 RONIN IN ONORE DEL DAIMYO DI AKO, ASANO TAKUMI NO KAMI NAGANORI
di Daniela Zini
SOCIETA’ SEGRETE
IV. L’ORDINE SOVRANO DEI CAVALIERI DEL TEMPIO
1. IL PROCESSO DEI CAVALIERI DEL TEMPIO
di Daniela Zini
III. I SAMURAI
di
Daniela Zini
HANA WA SAKURA GI
Fino all’XI secolo, erano chiamati samurai i soldati di guardia al palazzo
imperiale. Questo nome fu, poi, esteso, anche, a coloro che combattevano per
mestiere. Nel Medioevo, divenendo vassalli dei daimyo, nobili signori feudali, i samurai formarono una vera e propria casta. I Tokugawa, che avevano
creato una gerarchia di quattro caste: guerrieri-funzionari, contadini,
artigiani e mercanti, fecero dei samurai,
guerrieri-funzionari, una nuova e chiusa aristocrazia, culturalmente abbastanza
elevata e tenuta rigorosamente in disparte dalle altre classi. Soggetto a
severe regole, in cui erano stati fusi confucianesimo e buddismo, il samurai doveva conoscere e osservare il
non mai scritto codice morale, filosofico e religioso, il bushido, che mirava a
migliorare l’individuo attraverso la onestà, la giustizia, la gentilezza, la insensibilità
al dolore fisico e, soprattutto, al culto della fedeltà e della lealtà assolute
verso il proprio nobile signore.
Debito morale che lo impegnava, pena l’onore,
a vendicarne la morte a costo della propria vita.
I samurai
vivevano con le famiglie nelle terre circostanti il castello del loro nobile signore.
Portavano quale segno distintivo gli emblemi familiari e per simboli sacri due
spade, una lunga, satana,
e una corta, wakizashi,
che non dovevano, mai, lasciare. Quando, nel 1869, i feudi furono aboliti e i daimyo nominati governatori dei loro
domini, al nuovo governo imperiale [Meiji] non fu facile liberarsi dei samurai, che formavano il 6% della
popolazione e presiedevano sia il potere militare sia gran parte della vita
politica e culturale. Abolita la loro classe di aristocratici guerrieri privati
della spada, molti samurai si
incorporarono nelle caste nobiliari, alcuni rimasero nei posti direttivi del
nuovo governo, altri divennero uomini di affari o insegnanti. I più giovani affollarono
i quadri del nuovo esercito, della marina da guerra e della polizia. La
maggioranza si riversò, tuttavia, nella massa dei lavoratori e, nel giro di una
generazione, cadde ogni distinzione tra samurai
e cittadino comune. Ma gli irriducibili, i non rassegnati non mancarono.
Unitisi in gruppi ribelli, provocarono, spesso, rivolte e disordini nei domini
dei nuovi capi. La loro più grave sfida al governo avvenne, nel 1877, e fu l’ultima.
I coscritti del servizio militare, istituito cinque anni prima, li sconfissero duramente,
facendo crollare, per sempre, il vecchio mondo dei samurai.
Statua di
Takamori Saigo, l’ultimo samurai.
2. IL
LEGGENDARIO SACRIFICIO DEI 47 RONIN
IN ONORE DEL DAIMYO DI AKO, ASANO
TAKUMI NO KAMI NAGANORI
https://www.youtube.com/watch?v=GtnSjhUe9mE
Per avere
vendicato il loro daimyo, Asano Takumi no Kami
Naganori, i 47 ronin
ebbero l’onore, dopo essersi tolti la vita, di venire sepolti tutti intorno
alla sua tomba.
Sapere
uccidere e sapere morire era il credo dei samurai.
Per questa casta, la spada simboleggiava “l’anima dei samurai” e il fiore di ciliegio la disponibilità al sacrificio
della vita. Il loro tramonto iniziò, nel XVI secolo, quando l’arma bianca fu
eclissata da nuove tecniche di guerra. Sono stati i kamikaze gli ultimi eredi dei samurai.
Invictus
William Ernest Henley
Out of
the night that covers me,
Black
as the pit from pole to pole,
I
thank whatever gods may be
For my
unconquerable soul.
In the
fell clutch of circumstance
I have
not winced nor cried aloud.
Under
the bludgeonings of chance
My
head is bloody, but unbowed.
Beyond
this place of wrath and tears
Looms
but the Horror of the shade,
And
yet the menace of the years
Finds
and shall find me unafraid.
It
matters not how strait the gate,
How
charged with punishments the scroll,
I am
the master of my fate:
I am
the captain of my soul.
“La memoria è come un coltello: ti potrebbe ferire.”
Murasaki Shikibu
Nell’anno 1597, tutto il Giappone onorava la memoria del
grande Toyotomi Hideyoshi [1536-1598], che aveva sottomesso i più potenti dominatori delle
regioni orientali e settentrionali del Paese, chiudendo un secolo di guerre
civili. Disponendo di un gran numero di soldati, Toyotomi Hideyoshi si era
lasciato, tuttavia, trascinare da un pericoloso complesso: conquistare il
mondo, iniziando dalla Cina. La Corea non gli concesse di attraversare il suo
confine e fu una guerra lunga e sfortunata. Ora che Toyotomi Hideyoshi era morto, nessuno voleva più
saperne di quella guerra e i soldati se ne tornavano felici alle loro case,
mentre sorgeva un nuovo astro del potere: Tokugawa Ieyasu [1543-1616],
principale vassallo del defunto conquistatore. Dopo averne distrutto, anche con
l’inganno, le numerose coalizioni familiari, Tokugawa Ieyasu si preoccupò,
soprattutto, di sottrarre i propri discendenti alla stessa sorte, creando una
stabilità politica, che gli sopravvisse, pressoché immutata, per due secoli e
mezzo. Applicando severe leggi e rigorosi controlli interni, isolando il Paese
dall’esterno, il lungo dominio dei Tokugawa diede ordine, benessere e pace
assoluta alle popolazioni, ma lunghi periodi di difficoltà economiche alla
famiglia imperiale e all’aristocrazia.
Particolarmente, nel XV
secolo, quando i feudatari si rifiutarono di pagare i secolari tributi, i
nobili si videro costretti, per vivere, a svolgere qualche arte o mestiere e si
racconta che un imperatore, di certo, anticonformista, non disdegnasse di
sfruttare la propria calligrafia, cedendo poesie e frasi spiritose, in cambio
di utili e necessari doni. Corte imperiale e nobiltà si salvarono, tuttavia,
dallo scomparire, definitivamente, per il grande rispetto del popolo giapponese
verso l’ereditarietà del potere. In questi due secoli e mezzo di lunga pace,
mai conosciuta da altri Paesi del mondo, il Giappone fu turbato solo dal grande
incendio di Edo, nel 1657, e dall’episodio dei 47 ronin, samurai
senza daimyo.
L’episodio avvenne, tra il
1701 e il 1703, quando il Giappone era governato da uno shogun della
famiglia dei Tokugawa. Agli shogun, molti secoli prima, il mikado,
imperatore discendente della Dea Sole, aveva ceduto ogni potere, poiché la sua
origine divina non gli consentiva di ingerirsi nel governo materiale del Paese,
ma soltanto di vivere isolato nella sua raffinata corte di Kyoto.
Militarmente ed economicamente
più potenti – dominavano la parte più ricca del Paese –, gli shogun
risiedevano a Edo, oggi Tokyo, circondati da una corte, spesso, più raffinata
di quella imperiale. Una antica usanza li obbligava, tuttavia, a inviare a
Kyoto, ai primi di ogni nuovo anno, un araldo con la missione di rinnovare all’imperatore
i propri omaggi e la propria sottomissione. Il mikado ricambiava,
mandando, a Edo, alcuni delegati, che venivano accolti, con grandi onori, da
due funzionari delle più nobili famiglie.
Nell’anno 1701, lo shogun
Tokugawa Tsunayoshi [1646-1709] volle che tale compito fosse
affidato a due nobili di provincia: Asano Takumi no Kami Naganori
[1675-1701],
giovane daimyo del castello di Ako, e Kamei Oki no Kami Korechica
[1667-1731], daimyo del castello
di Tsuwano.
Non conoscendo bene la
complicata etichetta di corte, i due chiesero di essere dispensati dall’incarico.
Ma, lo shogun li tranquillizzò. Il gran ciambellano avrebbe saputo
istruirli.
Asano e Kamei cadono, così,
nelle grinfie di Kira Kozuke no Suke Yoshinaka [1641-1702],
uno di quegli individui che la
storia e il teatro giapponesi rappresentano umile e sollecito con i superiori,
ma pronto a scaricare le proprie frustrazioni sugli inferiori.
Potente e superbo, Kira si
mostra, subito, arrogante con i due daimyo provinciali, sfoggiando, a
ogni occasione, il proprio disprezzo per la loro ignoranza delle regole di
corte.
Asano e Kamei dominano ogni
reazione, vergognandosi, perfino, tra loro delle umiliazioni. Vorrebbero punire
Kira; ma sanno che sguainare la spada nel palazzo dello shogun significherebbe
essere condannati a morte.
Il consigliere di Kamei evita
il disastro per il suo nobile signore e il suo clan, offrendo a Kira
lingotti d’oro e sete preziose. Il sistema funziona e Kamei viene trattato con
rispetto.
Anche Asano decide, allora, di
fare un regalo, ma sceglie un dono più artistico che prezioso.
E sbaglia.
Viene trattato, con maggiore
disprezzo.
Non riuscendo a sopportare,
più a lungo, le vessazioni di Kira, un giorno, Asano sfodera il wakizashi
e lo punta contro Kira, ferendolo alla fronte.
Subito circondato dalle
guardie, Asano ascolta la sentenza che lo condanna alla morte onorevole per
mezzo del harakiri.
Risponde di non ignorare che
ogni forma di violenza sia vietata nel castello di Edo; ma di essere stato
costretto a difendere il proprio onore.
A uno
dei suoi samurai, che gli fa visita
prima di togliersi la vita, affida il suo tanka,
una poesia dell’addio:
Kze sasofu hana yori mo
Naho ware ha mata
Haru no nagori wo
Dopo la morte di Asano i beni
vengono confiscati.
La sua famiglia cade in
rovina.
E i suoi samurai
divengono ronin.
I trecento samurai di
Asano, in particolare, il loro capo, Oishi
Kuranosuke Yoshio [1659-1703], non intendono lasciare non vendicato il loro
nobile signore – anche se la vendetta, in questi casi, è vietata – e prestano
giuramento segreto di uccidere Kira.
Statua di Oishi Kuranosuke Yoshio.
Scelti gli uomini più adatti
al suo piano, Oishi decide di prendere tempo per deviare ogni sospetto.
Ciascuno vada, dunque, per la sua strada, ma rimanga vincolato al giuramento e
si tenga pronto ad accorrere, in qualsiasi momento, all’appello per compiere la
vendetta. Così, si diperdono e divengono ronin, samurai senza più
diritti né daimyo per l’intera vita. Si fanno artigiani, giardinieri,
falegnami, nell’attesa di venire chiamati al castello di Kira, dove, eseguendo
lavori, possono studiare la disposizione delle stanze, dei corridoi e, perfino,
delle entrate e delle uscite segrete.
Sapendo di essere sorvegliato,
Oishi va ripetendo che la vendetta non lo interessa e che non intende neppure
sentire parlare di armi.
E, invece, tiene nascosta la
spada con la quale Asano si è fatto harakiri.
Con la stessa, il gran
ciambellano dovrà morire!
Trascorrono mesi…
Trasferitosi a Kyoto, Oishi,
che è divenuto un facoltoso commerciante, dando danaro a prestito, mostra di
volersi godere le sue ricchezze frequentando, ogni giorno, case da tè e
ubriacandosi più di ogni altro avventore. Stanca di tali eccessi, la moglie, lo
accusa di condurre tale vita solo per il proprio piacere e non per sviare i
sospetti di Kira. Alla presenza del vicinato, Oishi caccia fuori di casa la
moglie, con la quale è spostato da venti anni, e i due figli più giovani. Al
figlio maggiore, Chikara, Oishi lascia la scelta di restare e combattere o
partire.
Chikara decide di restare e
combattere con il padre.
Di questo gesto crudele, che
gli è necessario per avvalorare, pubblicamente, il suo totale abbrutimento, il
vecchio samurai soffre molto.
Gli informatori di Kira, che
vivono a Kyoto, non mancano di riferire l’accaduto e Kira si convince, così, di
non avere più nulla da temere dagli uomini di Asano, che debbono essere dei
cattivi samurai, se non hanno avuto il coraggio di vendicare il loro daimyo.
Dopo due anni, il gran
ciambellano è, dunque, ben lieto di poter ridurre, finalmente, la vigilanza al
castello e di riprendere normali rapporti con ospiti e visitatori.
Sempre ubriaco di sake,
Oishi è, ormai, un rottame umano, ma, pur conducendo una vita dissoluta, non ha
trascurato di convogliare armi in casa di un anziano e fidato samurai.
Archi, frecce, spade, maglie
di ferro sono pronti.
Deve, solo, adunare i 46 samurai.
Tutti rispondono all’appello.
Lasciate le loro occupazioni, i samurai raggiungono, segretamente, Edo,
dove rinnovano il loro giuramento. Pianificano di tagliare la testa a Kira e di
deporla come offerta sulla tomba del loro nobile signore. Oishi raccomanda di
fare bene attenzione e di risparmiare le donne, i bambini e gli innocenti. Il
codice del bushido non richiede di avere pietà per i non-combattenti, ma
non lo vieta neppure.
E, nel loro ruolo di lavoranti
e di mercanti, accedono alla casa di Kira, prendono familiarità con i luoghi e
con le persone al suo interno. Uno dei samurai di Asano, Kinemon
Kanehide Okano,
si spinge anche oltre, sposando la figlia dell’architetto che ha progettato l’edificio,
per averne i piani.
Tutto viene riferito a Oishi.
Il mattino del giovedì 14
dicembre 1702, una bufera di neve e un vento gelido infuriano su Edo. Le strade
sono deserte e i ronin camminano a fatica, celando sotto il mantello
nero spade, balestre e scale di corda.
Secondo il piano di attacco
prestabilito, si divideranno in due gruppi: l’uno, capeggiato da Oishi, attaccherà
il castello dalla porta principale; l’altro, guidato da suo figlio, Oishi
Chikaram, lo attaccherà dalla porta posteriore.
Il
segnale di attacco verrà dato da Oishi con un tamburo.
Sotto le mura del castello, i
due gruppi si separano e quattro samurai gettano una scala e saltano nel
cortile, ma, subito, accorrono le guardie.
E si accende la battaglia.
Una azione, nel corso della
quale i ronin,
pesantemente armati e perfettamente organizzati, hanno, facilmente, ragione di
ogni resistenza: sedici
uomini di Kira sono uccisi e ventidue feriti, tra i quali il nipote di Kira, senza
praticamente subire perdite.
Di Kira non vi è traccia
alcuna.
Cercano ovunque nella casa, ma
non trovano che donne in lacrime e bambini.
Iniziano a disperare.
Oishi esamina il letto di
Kira.
È ancora
caldo.
Kira non deve essere, dunque,
lontano.
Nella sua camera, un grande
quadro insospettisce il samurai.
Il quadro rivela, infatti, un passaggio
segreto, che dà accesso a un cortile, circondato da varie stanze. In una, un
vecchio in pigiama corre a nascondersi dietro un cumulo di ceste.
Preso e interrogato il vecchio
non risponde.
Si rifiuta di dire chi sia, ma
i ronin sono sicuri che sia Kira.
Lo identificano dalla
cicatrice sul volto.
Quando l’uomo cerca di
fuggire, i congiurati lo immobilizzano, presentandosi come i samurai del
nobile signore di Ako.
Oishi porge la spada di Asano
a Kira, invitandolo a darsi la stessa morte; ma l’altro terrorizzato, non la
tocca neppure, lasciando intendere che non ne ha il coraggio.
Oishi ordina, allora, ai suoi
uomini di metterlo in ginocchio e la testa di Kira rotola sul pavimento.
Uno dei ronin, l’ashigaru
Tersaka Kichiemon viene incaricato di recarsi, quanto più rapidamente
possibile, nel feudo di Ako per dare la notizia che la vendetta è stata compiuta.
Il nobile signore di Ako può, finalmente,
ricevere sulla sua tomba l’onore dell’incenso e delle cerimonie funebri.
Capeggiati da Oishi, i ronin
sfilano, in silenzio, per le strade buie di Edo.
Al Tempio di Sengakuji, i 46 ronin
lavano la testa di Kira in un pozzo, prima di deporla sulla tomba di Asano, e
informano lo spirito del loro nobile signore che il grave torto, ricevuto due
anni prima, è stato vendicato. Lo pregano, anche, di accettare l’incenso e il
sacrificio delle loro vite.
“Signore
siamo venuti qui, oggi, per rendervi omaggio. Non avremmo osato presentarci di
fronte a voi prima di aver portato a termine la vendetta da voi iniziata. Ogni
giorno di forzata attesa ci è parso lungo come tre autunni. Ora, Signore,
abbiamo scortato Kira fin qui, davanti alla vostra tomba e vi riportiamo anche
questa spada che tanto valore ebbe per voi, lo scorso anno, e che ci avete
affidata. Vi preghiamo di impugnarla, per colpire, una seconda volta, la testa
del vostro nemico, liberandovi così, per sempre, dal vostro odio.”
Offrono, poi, preghiere al
tempio e fanno dono all’abate del tempio di tutto il danaro che è restato loro,
perché li sotterri e preghi per loro.
Si deve, allora, decidere, non senza imbarazzo
delle autorità e dei dotti, se encomiare i 47 ronin per il loro coraggio
e per la loro dedizione o punirli per avere ordito, segretamente, una vendetta,
secondo l’etica dei samurai, ma contro la legge shogunale. Numerose
mozioni a sostegno della loro causa arrivano allo shogun Tokugawa Tsunayoshi, seguendo vie più o meno ufficiali. Prevale la legge civile sul codice militaresco.
I
ronin sono condannati a morte; ma lo shogun decide,
infine, di concedere loro una morte onorevole con il harakiri, anziché giustiziarli come
volgari criminali. Divengono eroi
nazionali e la serenità, con la quale accettano di morire, accresce, enormemente,
la loro popolarità.
I 47 ronin si
inginocchiano e compiono il rito più onorevole e coraggioso che un giapponese
possa compiere: aprirsi l’addome con la spada.
Il quarantasettesimo ronin,
tornato dalla sua missione, verrà perdonato dallo shogun per la sua
giovane età.
Vivrà fino a settantotto anni
e sarà sepolto con i suoi compagni d’arme.
Il
sacrificio dei ronin, oltre a
ristabilire l’onore del feudo di Ako, ebbe anche non trascurabili effetti
pratici. Molti dei samurai allo
sbando trovarono un nuovo impiego presso altri feudatari, dal momento che l’onta,
che era ricaduta sul nome degli Asano e di quanti li avevano serviti, era stata
lavata.
Trascorso
un ragionevole lasso di tempo lo shogun
stabilì, infine, di riassegnare il feudo, ridotto a un decimo di ciò che era
all’origine, ad Asano Daigaku Nagahiro,
fratello minore ed erede di Asano Takumi no Kami Naganori.
La tragedia dei 47 ronin è uno dei temi più popolari nelle arti giapponesi non solo perché ognuno di loro si comportò nobilmente; ma
anche perché tutti coloro che li aiutarono diedero prova delle virtù elevate
che rendono fiera l’Umanità.
Immediatamente dopo l’evento, vi furono
sentimenti contrastanti tra letterati e artisti. Molti concordavano che,
secondo le ultime volontà del loro nobile signore, i 47 ronin avessero avuto ragione di agire; ma erano dubbiosi che un
tale desiderio di vendetta fosse giustificato.
Con il passare del tempo, tuttavia, la
storia divenne un simbolo, non di bushido,
ma di lealtà verso il daimyo. I ronin avevano lasciato passare due anni,
per attendere “il momento buono” per la loro vendetta.
È l’autore dell’Hagakure, Yamamoto Tsunetomo, a porre la spinosa domanda:
“Che sarebbe accaduto, se, nove mesi dopo la morte di
Asano, Kira fosse deceduto di malattia?”
Domanda la cui risposta logica è: i 47 ronin avrebbero perso la loro unica
possibilità di vendicare il loro nobile signore.
Anche se tutti avessero giurato che il
loro comportamento dissoluto fosse solo un diversivo e che con un pò più di
tempo sarebbero stati pronti per la vendetta, chi li avrebbe creduti?
Ci si sarebbe ricordati di loro, per
sempre, come dei vigliacchi che avevano portato un’onta perenne sul nome del clan Asano.
La cosa corretta da fare per gli uomini
di Asano, scrive Yamamoto Tsunetomo, secondo il bushido, sarebbe stata attaccare Kira e i suoi uomini,
immediatamente dopo la morte di Asano.
I ronin
avrebbero, forse, dovuto subire una disfatta, poiché Kira era pronto per un
attacco in quel momento.
Ma era importante!
Oishi, secondo la visione del bushido, era troppo ossessionato dalla
vittoria.
Il suo studiato piano fu concepito con
il solo fine di non fallire, ciò che non è, esattamente, il buon comportamento
di un samurai.
La cosa più importante, per i samurai di Asano, non era la morte di
Kira; ma mostrare coraggio e determinazione ineccepibili.
E, così, guadagnare un onore eterno per
il loro nobile signore morto.
Anche se avessero fallito e non
avessero potuto uccidere Kira, anche se fossero tutti morti, ciò non avrebbe
avuto importanza, perché la vittoria o la disfatta non hanno importanza,
secondo il bushido.
Ogni 14 dicembre, si celebra, nel Tempio di
Sengakuji, il Gishi-sai Festival, in memoria dei 47 ronin [https://www.youtube.com/watch?v=68sQ-DzlGkU,
https://www.youtube.com/watch?v=amtDuBIloq0,
https://www.youtube.com/watch?v=oU69b9AMSvI,
https://www.youtube.com/watch?v=oQsb4w4mg9Q,
https://www.youtube.com/watch?v=bqzpsBklmXE,
https://www.youtube.com/watch?v=kTSA96vBaXk,
https://www.youtube.com/watch?v=M9cuCaXuCCI].
Le tombe dei 47 ronin, nel Tempio di Sengakuji.
Attendendo due anni interi, avevano
elevato le possibilità di riuscita; ma avevano rischiato di disonorare il nome
del loro clan, il peggiore peccato
che possa commettere un samurai.
È la ragione per cui Yamamoto Tsunetomo
e altri, spiegano che il racconto dei 47 ronin
è una bella storia di vendetta, ma non è, in alcun caso, una storia di bushido.
Non vi è
unanimità nell’elenco dei 47 ronin. Questa
targa commemorativa si trova nella stazione di Sengakuji e riporta l’elenco
completo:
Le
tombe dei 47 ronin:
Oishi
Kuranosuke Yoshikatsu
Yoshida Chuzaemon Kanesuke
Hara Soemon Mototoki
Kataoka Gengoemon Takafusa
Mase Kyudayu Masaaki
Onodera Jyunai Hidekazu
Hazama Kihei Mitsunobu
Isogai Jyurozemon Masahisa
Horibei Yahyoe Akizane
Chikamatsu Kanroku Yukishige
Shiota Matanojyo Takanori
Hayami Tozaemom Mitsutaka
Akabane Genzo Shigekata
Okuda Magodaiu Shigemori
Yada Goroemon Suketaka
Oishi Sezaemon Nonukiyo
Oishi Shikara Yoshikane
Horibe Yasubei Taketsune
Nakamura Kansuke Masatoki
Suganoya Hannojyo Masatoshi
Fuwa Kazuemon Masatane
Kimura Okaemon Sadayuki
Ohiba Saburobyoe Mitsutada
Okano Kinuemon Kanehide
Kaiga Yazaemon Tomonobu
Otaka Gengo Tadao
Okajima Yasouemon Tsuneki
Oshida Sawauemon Kanesada
Takebayashi Tadahichi Takashige
Kurahashi Densuke Takeyuki
Hazam Shinrokuro Mitsukaze
Muramatsu
Kihei Hidenao
Sugino
Toseiji Tsugufusa
Katsuta
Shizaemon Takeaki
Maebara
Isueki Munefusa
Onodera
Koemon Hidetomi
Hazama
Jujiro Mitsuoki
Okuda Sadaemon Yukitaka
Yatoemon Shiki Norikane
Muramatsu
Sandaifu Takanao
Mase
Magokuro Masatatsu
Kayano
Wasuke Tsunenari
Yokokawa
Kanbei Munetoshi
Mimura Jirozaemon
Kanetsune
Kanzaki
Yogoro
Terasaka
Kichiemon
Daniela Zini
Copyright © 17 aprile 2015 ADZ
The
Warrior’s Prayer
Stuart Wilde
I am what I am.
In having faith in the
beauty within me I develop trust.
In softness I have
strength.
In silence I walk with the
gods.
In peace I understand
myself and the world.
In conflict I walk away.
In detachment I am free.
In respecting all living
things I respect myself.
In dedication I honour the
courage within me.
In eternity I have
compassion for the nature of all things.
In love I unconditionally
accept the evolution of others.
In freedom I have power.
In my individuality I
express the God-Force within me.
In service I give of what I
have become.
I am what I am:
Eternal, immortal,
universal, and infinite.
And so be it.
President John F. Kennedy
Waldorf-Astoria Hotel, New York City
April
27, 1961
Mr.
Chairman, ladies and gentlemen:
I
appreciate very much your generous invitation to be here tonight.
You
bear heavy responsibilities these days and an article I read some time ago
reminded me of how particularly heavily the burdens of present day events bear
upon your profession.
You
may remember that in 1851 the New York Herald
Tribune under the sponsorship and publishing of Horace Greeley, employed as its
London
correspondent an obscure journalist by the name of Karl Marx.
We are
told that foreign correspondent Marx, stone broke, and with a family ill and
undernourished, constantly appealed to Greeley
and managing editor Charles Dana for an increase in his munificent salary of $5
per instalment, a salary which he and Engels ungratefully labelled as the
“lousiest petty bourgeois cheating.”
But
when all his financial appeals were refused, Marx looked around for other means
of livelihood and fame, eventually terminating his relationship with the
Tribune and devoting his talents full time to the cause that would bequeath the
world the seeds of Leninism, Stalinism, revolution and the cold war.
If
only this capitalistic New York
newspaper had treated him more kindly; if only Marx had remained a foreign
correspondent, history might have been different. And I hope all publishers
will bear this lesson in mind the next time they receive a poverty-stricken
appeal for a small increase in the expense account from an obscure newspaper
man.
I have
selected as the title of my remarks tonight “The President and the Press.” Some
may suggest that this would be more naturally worded “The President Versus the
Press.” But those are not my sentiments tonight.
It is
true, however, that when a well-known diplomat from another country demanded
recently that our State Department repudiate certain newspaper attacks on his
colleague it was unnecessary for us to reply that this Administration was not
responsible for the press, for the press had already made it clear that it was
not responsible for this Administration.
Nevertheless,
my purpose here tonight is not to deliver the usual assault on the so-called
one party press. On the contrary, in recent months I have rarely heard any
complaints about political bias in the press except from a few Republicans. Nor
is it my purpose tonight to discuss or defend the televising of Presidential
press conferences. I think it is highly beneficial to have some 20,000,000
Americans regularly sit in on these conferences to observe, if I may say so,
the incisive, the intelligent and the courteous qualities displayed by your Washington
correspondents.
Nor,
finally, are these remarks intended to examine the proper degree of privacy
which the press should allow to any President and his family.
If in
the last few months your White House reporters and photographers have been
attending church services with regularity, that has surely done them no harm.
On the
other hand, I realize that your staff and wire service photographers may be
complaining that they do not enjoy the same green privileges at the local golf
courses that they once did.
It is
true that my predecessor did not object as I do to pictures of one’s golfing
skill in action. But neither on the other hand did he ever bean a Secret
Service man.
My
topic tonight is a more sober one of concern to publishers as well as editors.
I want
to talk about our common responsibilities in the face of a common danger. The
events of recent weeks may have helped to illuminate that challenge for some;
but the dimensions of its threat have loomed large on the horizon for many
years. Whatever our hopes may be for the future - for reducing this threat or
living with it - there is no escaping either the gravity or the totality of its
challenge to our survival and to our security - a challenge that confronts us
in unaccustomed ways in every sphere of human activity.
This
deadly challenge imposes upon our society two requirements of direct concern
both to the press and to the President - two requirements that may seem almost
contradictory in tone, but which must be reconciled and fulfilled if we are to
meet this national peril. I refer, first, to the need for a far greater public
information; and, second, to the need for far greater official secrecy.
I
The
very word “secrecy” is repugnant in a free and open society; and we are as a
people inherently and historically opposed to secret societies, to secret oaths
and to secret proceedings. We decided long ago that the dangers of excessive
and unwarranted concealment of pertinent facts far outweighed the dangers which
are cited to justify it. Even today, there is little value in opposing the
threat of a closed society by imitating its arbitrary restrictions. Even today,
there is little value in insuring the survival of our nation if our traditions
do not survive with it. And there is very grave danger that an announced need
for increased security will be seized upon by those anxious to expand its
meaning to the very limits of official censorship and concealment. That I do
not intend to permit to the extent that it is in my control. And no official of
my Administration, whether his rank is high or low, civilian or military,
should interpret my words here tonight as an excuse to censor the news, to
stifle dissent, to cover up our mistakes or to withhold from the press and the
public the facts they deserve to know.
But I
do ask every publisher, every editor, and every newsman in the nation to
reexamine his own standards, and to recognize the nature of our country’s
peril. In time of war, the government and the press have customarily joined in
an effort based largely on self-discipline, to prevent unauthorized disclosures
to the enemy. In time of “clear and present danger,” the courts have held that
even the privileged rights of the First Amendment must yield to the public’s
need for national security.
Today
no war has been declared - and however fierce the struggle may be, it may never
be declared in the traditional fashion. Our way of life is under attack. Those
who make themselves our enemy are advancing around the globe. The survival of
our friends is in danger. And yet no war has been declared, no borders have
been crossed by marching troops, no missiles have been fired.
If the
press is awaiting a declaration of war before it imposes the self-discipline of
combat conditions, then I can only say that no war ever posed a greater threat
to our security. If you are awaiting a finding of “clear and present danger,”
then I can only say that the danger has never been more clear and its presence
has never been more imminent.
It
requires a change in outlook, a change in tactics, a change in missions - by
the government, by the people, by every businessman or labor leader, and by
every newspaper. For we are opposed around the world by a monolithic and
ruthless conspiracy that relies primarily on covert means for expanding its
sphere of influence - on infiltration instead of invasion, on subversion
instead of elections, on intimidation instead of free choice, on guerrillas by
night instead of armies by day. It is a system which has conscripted vast human
and material resources into the building of a tightly knit, highly efficient
machine that combines military, diplomatic, intelligence, economic, scientific
and political operations.
Its
preparations are concealed, not published. Its mistakes are buried, not
headlined. Its dissenters are silenced, not praised. No expenditure is
questioned, no rumor is printed, no secret is revealed. It conducts the Cold
War, in short, with a war-time discipline no democracy would ever hope or wish
to match.
Nevertheless,
every democracy recognizes the necessary restraints of national security - and
the question remains whether those restraints need to be more strictly observed
if we are to oppose this kind of attack as well as outright invasion.
For
the facts of the matter are that this nation’s foes have openly boasted of
acquiring through our newspapers information they would otherwise hire agents
to acquire through theft, bribery or espionage; that details of this nation’s
covert preparations to counter the enemy’s covert operations have been available
to every newspaper reader, friend and foe alike; that the size, the strength,
the location and the nature of our forces and weapons, and our plans and
strategy for their use, have all been pinpointed in the press and other news
media to a degree sufficient to satisfy any foreign power; and that, in at
least in one case, the publication of details concerning a secret mechanism
whereby satellites were followed required its alteration at the expense of
considerable time and money.
The
newspapers which printed these stories were loyal, patriotic, responsible and
well-meaning. Had we been engaged in open warfare, they undoubtedly would not
have published such items. But in the absence of open warfare, they recognized
only the tests of journalism and not the tests of national security. And my
question tonight is whether additional tests should not now be adopted.
The
question is for you alone to answer. No public official should answer it for
you. No governmental plan should impose its restraints against your will. But I
would be failing in my duty to the nation, in considering all of the
responsibilities that we now bear and all of the means at hand to meet those
responsibilities, if I did not commend this problem to your attention, and urge
its thoughtful consideration.
On
many earlier occasions, I have said - and your newspapers have constantly said
- that these are times that appeal to every citizen’s sense of sacrifice and
self-discipline. They call out to every citizen to weigh his rights and
comforts against his obligations to the common good. I cannot now believe that
those citizens who serve in the newspaper business consider themselves exempt
from that appeal.
I have
no intention of establishing a new Office of War Information to govern the flow
of news. I am not suggesting any new forms of censorship or any new types of
security classifications. I have no easy answer to the dilemma that I have
posed, and would not seek to impose it if I had one. But I am asking the
members of the newspaper profession and the industry in this country to
re-examine their own responsibilities, to consider the degree and the nature of
the present danger, and to heed the duty of self-restraint which that danger
imposes upon us all.
Every
newspaper now asks itself, with respect to every story: “Is it news?” All I
suggest is that you add the question: “Is it in the interest of the national
security?” And I hope that every group in America - unions and businessmen
and public officials at every level - will ask the same question of their
endeavors, and subject their actions to the same exacting tests.
And
should the press of America
consider and recommend the voluntary assumption of specific new steps or
machinery, I can assure you that we will cooperate whole-heartedly with those
recommendations.
Perhaps
there will be no recommendations. Perhaps there is no answer to the dilemma
faced by a free and open society in a cold and secret war. In times of peace,
any discussion of this subject, and any action that results, are both painful
and without precedent. But this is a time of peace and peril which knows no
precedent in history.
II
It is
the unprecedented nature of this challenge that also gives rise to your second
obligation - an obligation which I share. And that is our obligation to inform
and alert the American people - to make certain that they possess all the facts
that they need, and understand them as well - the perils, the prospects, the
purposes of our program and the choices that we face.
No
President should fear public scrutiny of his program. For from that scrutiny
comes understanding; and from that understanding comes support or opposition.
And both are necessary. I am not asking your newspapers to support the
Administration, but I am asking your help in the tremendous task of informing
and alerting the American people. For I have complete confidence in the
response and dedication of our citizens whenever they are fully informed.
I not
only could not stifle controversy among your readers - I welcome it. This
Administration intends to be candid about its errors; for as a wise man once
said: “An error does not become a mistake until you refuse to correct it.” We
intend to accept full responsibility for our errors; and we expect you to point
them out when we miss them.
Without
debate, without criticism, no Administration and no country can succeed - and
no republic can survive. That is why the Athenian lawmaker Solon decreed it a
crime for any citizen to shrink from controversy. And that is why our press was
protected by the First Amendment - the only business in America specifically
protected by the Constitution - not primarily to amuse and entertain, not to
emphasize the trivial and the sentimental, not to simply “give the public what
it wants” - but to inform, to arouse, to reflect, to state our dangers and our
opportunities, to indicate our crises and our choices, to lead, mold, educate
and sometimes even anger public opinion.
This
means greater coverage and analysis of international news - for it is no longer
far away and foreign but close at hand and local. It means greater attention to
improved understanding of the news as well as improved transmission. And it
means, finally, that government at all levels, must meet its obligation to
provide you with the fullest possible information outside the narrowest limits
of national security - and we intend to do it.
III
It was
early in the Seventeenth Century that Francis Bacon remarked on three recent
inventions already transforming the world: the compass, gunpowder and the printing
press. Now the links between the nations first forged by the compass have made
us all citizens of the world, the hopes and threats of one becoming the hopes
and threats of us all. In that one world’s efforts to live together, the
evolution of gunpowder to its ultimate limit has warned mankind of the terrible
consequences of failure.
And so
it is to the printing press - to the recorder of man’s deeds, the keeper of his
conscience, the courier of his news - that we look for strength and assistance,
confident that with your help man will be what he was born to be: free and
independent.
http://www.youtube.com/watch?v=AKhUbOxM2ik
TRA GLI UOMINI IL GUERRIERO
Bushido è un termine giapponese
composto da bushi
[guerriero] e do [via],
che significa Via del Guerriero. Il bushido si fonda su sette concetti
fondamentali, ai quali il samurai
deve, scrupolosamente, attenersi:
義,
Gi: Onestà e Giustizia
Sii scrupolosamente onesto nei rapporti
con gli altri, credi nella giustizia che proviene non dalle altre persone ma da
te stesso. Il vero samurai non ha incertezze sulla questione della onestà e
della giustizia. Vi è solo ciò che è giusto e ciò che è sbagliato.
勇,
Yu: Eroico Coraggio
Elevati al di sopra delle masse che hanno
paura di agire, nascondersi come una tartaruga nel guscio non è vivere. Un
samurai deve possedere un eroico coraggio, ciò è assolutamente rischioso e
pericoloso, ciò significa vivere in modo completo, pieno, meraviglioso. L’eroico
coraggio non è cieco ma intelligente e forte.
仁,
Jin: Compassione
L’intenso addestramento rende il samurai
svelto e forte. È diverso dagli altri, egli acquisisce un potere che deve essere
utilizzato per il bene comune. Possiede compassione, coglie ogni opportunità di
essere di aiuto ai propri simili e se la opportunità non si presenta egli fa di
tutto per trovarne una. La compassione di un samurai va dimostrata soprattutto
nei riguardi delle donne e dei fanciulli.
礼,
Rei: Gentile Cortesia
I samurai non hanno motivi per
comportarsi in maniera crudele, non hanno bisogno di mostrare la propria forza.
Un samurai è gentile anche con i nemici. Senza tale dimostrazione di rispetto
esteriore un uomo è poco più di un animale. Il samurai è rispettato non solo
per la sua forza in battaglia ma anche per come interagisce con gli altri
uomini. Il miglior combattimento è quello evitato.
誠,
Makoto: Completa Sincerità
Quando un samurai esprime la intenzione
di compiere una azione, questa è, praticamente, già, compiuta, nulla gli
impedirà di portare a termine la intenzione espressa. Egli non ha bisogno né di
"dare la parola" né di promettere. Parlare e agire sono la medesima
cosa.
名誉,
Meiyo: Onore
Vi è un solo giudice dell’onore del samurai:
lui stesso. Le decisioni che prendi e le azioni che ne conseguono sono un
riflesso di ciò che sei in realtà. Non puoi nasconderti da te stesso.
忠義,
Chugi: Dovere e Lealtà
Per il samurai compiere una azione o
esprimere qualcosa equivale a diventarne proprietario. Egli ne assume la piena
responsabilità, anche per ciò che ne consegue. Il samurai è immensamente leale
verso coloro di cui si prende cura. Egli resta fieramente fedele a coloro di
cui è responsabile.
William Ernest Henley
Dal profondo della notte che mi avvolge,
Buia come un pozzo che va da un polo all’altro,
Ringrazio qualunque dio esista
Per l’indomabile anima mia.
Nella feroce stretta delle circostanze
Non mi sono tirato indietro né ho
gridato.
Sotto i colpi d’ascia della sorte
Il mio capo è sanguinante, ma indomito.
Oltre questo luogo d’ira e di lacrime
Si profila il solo Orrore delle ombre,
E ancora la minaccia degli anni
Mi trova e mi troverà senza paura.
Non importa quanto stretto sia il
passaggio,
Quanto piena di castighi la vita,
Io sono il padrone del mio destino:
Kira Kozuke no Suke Yoshinaka [1641-1702] aveva l’incarico di cerimoniere, koke, presso la corte di Edo. Va notato, ha la sua importanza,
che i titoli suke
di Oishi e Kira sono, gerarchicamente, inferiori a quello kami di Asano. Entrambi
appartengono alla categoria kokushi,
creata nell’VIII secolo per indicare i delegati del governo centrale, che
amministravano le province, kami, e
attraverso subalterni, suke,
riscuotevano tasse, dirigevano monopoli, amministravano la giustizia.
Passa il vento, cadono i fiori,
Più che la loro scomparsa,
Quella della primavera mi sta a cuore.
Come spiegarmi?
Plus que les fleurs de cerisier,
Invitant
un vent à les souffler,
Je me
demande ce qu’il faut faire,
Avec
le reste du printemps.
More
than the cherry blossoms,
Inviting
a wind to blow them away,
I am
wondering what to do,
With the remaining springtime.
Oishi Kuranosuke Yoshio [1659-1703], o Yoshitaka, era il primo sovrintendente, ittogaro, del feudo di Ako,
che amministrava, direttamente, in occasione delle frequenti assenze di Asano. Erano
alle sue dipendenze circa duecentocinquanta samurai di rango elevato e i suoi
compiti non si limitavano al comando militare, essendo Ako un feudo di elevata
estensione, con una rendita notevole legata a numerose attività commerciali,
ottenute in concessione dal governo.
La moglie di Onodera Junai Hidetomo volle raggiungere lo sposo nella morte,
compiendo jigai, il
suicidio rituale riservato alle donne samurai.
Le donne utilizzavano il kwaiken,
un corto pugnale, per tagliarsi la gola. Le gambe venivano legate per evitare
di assumere posizioni scomposte nell’agonia.
La
preghiera del guerriero
Stuart Wilde
Sono quel che sono.
Avendo fede nella bellezza dentro di me,
sviluppo fiducia.
Nella dolcezza ho forza.
In silenzio cammino con gli dei.
In pace comprendo me stesso e il mondo.
Nel conflitto mi allontano.
Nel distacco sono libero.
Nel rispettare ogni creatura vivente,
rispetto me stesso.
In dedizione onoro il coraggio dentro di
me.
In eternità ho pietà per la natura di
tutte le cose.
In amore accetto incondizionatamente l’evoluzione
degli altri.
In libertà ho potere.
Nella mia individualità esprimo la Forza
Divina che è dentro di me.
In servizio do quel che sono diventato.
Sono quel che sono:
Eterno, immortale, universale e infinito.
E così sia.
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